En octobre 2017, le GCCI a tenu sa réunion d’examen après vérification à la mine Raglan de Glencore, au Nunavik, une région du Nord québécois. Dans le cadre de cette réunion, des examens après vérification ont été réalisés pour la mine Raglan (voir le point suivant) et la mine de diamants Diavik de Rio Tinto, qui est également située dans une région subarctique. Une grande partie des discussions a porté sur la planification de la fermeture, y compris les aspects sociaux et environnementaux, la gestion des résidus miniers et les répercussions potentielles des changements climatiques.
Plusieurs points clés sont ressortis des discussions. Tout d’abord, bien que peu de changements aient été observés à ce jour dans le pergélisol, les deux sociétés minières ont admis que les changements climatiques pourraient affecter la stabilité future de ce sol. Elles ont toutes deux commencé à modéliser activement des scénarios climatiques potentiels et leurs conséquences sur la surveillance postfermeture dans le but commun de réduire au minimum la surveillance à long terme et la maintenance postfermeture. Rio Tinto a indiqué que, d’après ses scénarios modélisés, la région restera un désert arctique au climat aride. Glencore a mis l’accent sur ses efforts visant à réduire au minimum la contamination postfermeture des réserves d’eau locales par les résidus miniers et affirmé que la surveillance postfermeture se poursuivra pendant au moins dix ans. La société a également mentionné que toutes les mines à ciel ouvert seront remblayées et profilées selon le paysage naturel initial.