Les recommandations du comité seront prises en considération de façon sérieuse par l’Association minière du Canada et ses membres
Faisant écho au rapport publié aujourd’hui par le comité d’experts indépendant nommé par le gouvernement de la Colombie-Britannique pour faire la lumière sur la défaillance de la digue à résidus survenue en août 2014 à la mine Mount Polley, en Colombie-Britannique, l’Association minière du Canada (AMC) s’engage à examiner l’information et les recommandations du rapport en vue de renforcer la sécurité de ces digues.
Selon les conclusions du rapport du groupe d’experts indépendant, la brèche dans la digue est attribuable à la présence d’une couche d’argile sous le bassin, laquelle n’avait pas été prise en compte dans la conception originale de l’ouvrage. Le groupe d’experts a indiqué que la défaillance s’est produite malgré une surveillance réglementaire efficace.
« La défaillance de la digue à résidus survenue à la mine Mount Polley est un incident malheureux que toute l’industrie a pris au sérieux », a déclaré Pierre Gratton, président et chef de la direction de l’AMC. « Bien que nécessaires à l’exploitation minière, les parcs à résidus miniers créent des risques qui doivent être gérés efficacement. Nous estimons qu’il faut investir tous les efforts nécessaires pour prévenir les défaillances et nous appuyons l’amélioration continuelle de la conception, de l’exploitation et de la gestion de ces parcs. »
Tout de suite après l’incident survenu à la mine, et même si la cause de la brèche était alors inconnue, l’AMC a pris l’initiative d’amorcer un examen de son programme de gestion des résidus. Cet examen porte notamment sur les exigences applicables à la gestion des résidus dans le cadre de son initiative Vers le développement minier durable (VDMD) – à laquelle tous les membres de l’AMC doivent obligatoirement participer – et sur ses trois guides de gestion des résidus miniers. Conformément à l’initiative VDMD, le contenu de ces guides doit être mis en œuvre par les membres de l’AMC. Cette directive est considérée comme une bonne pratique de l’industrie à l’échelle mondiale, élément qui a d’ailleurs été reconnu par le comité d’experts indépendant. Ces travaux se poursuivent, de concert avec des professionnels parmi les plus réputés dans le domaine. L’AMC et ses membres, incluant des experts techniques en gestion des résidus, évalueront les recommandations du comité d’experts pour étudier la possibilité d’intégrer d’importantes conclusions de leur rapport.
« L’AMC est honorée que le comité d’experts ait reconnu, dans son rapport, que l’initiative VDMD constituait la « meilleure pratique existante » en gouvernance d’entreprise », a ajouté M. Gratton. « Cela dit, les bonnes pratiques peuvent toujours être améliorées, et nous nous pencherons sur les recommandations du comité d’experts pour déterminer comment nous pourrions y parvenir. »
Les exigences de l’initiative VDMD, à laquelle les membres de l’AMC doivent obligatoirement adhérer, dépassent largement les obligations réglementaires. Cette initiative vise à améliorer le rendement de l’industrie dans des domaines environnementaux et sociaux clés, notamment en matière de gestion des résidus miniers, et comprend la vérification par un tiers des résultats déclarés. La Mining Association of British Columbia et l’Association minière du Québec ont récemment adopté l’initiative VDMD et travaillent à sa mise en œuvre en collaboration avec leurs membres. L’un des éléments fondamentaux de cette initiative réside dans l’engagement de ses participants à assurer l’exploitation et la gestion sécuritaires des parcs à résidus. En fait, l’un des principaux facteurs à l’origine de l’élaboration de l’initiative VDMD, à la fin des années 1990, était la nécessité d’assurer la sécurité des digues à résidus par de solides pratiques de gestion des résidus miniers. Depuis le lancement de l’initiative VDMD, en 2004, les membres de l’AMC réalisent des progrès constants à ce chapitre.
Les digues qui sont conçues, construites, exploitées et réglementées de façon appropriée sont sûres pour les employés, la population environnante et l’environnement. « La défaillance d’une digue à résidus est inacceptable. Toutefois, il est important de noter que des centaines de mines au Canada exploitent chaque jour des parcs à résidus de façon tout à fait sécuritaire », a souligné M. Gratton. « L’industrie minière canadienne s’engage fermement à poursuivre les efforts qu’elle a investis ces dernières décennies pour afficher un bilan favorable dans le domaine de la gestion sécuritaire des résidus miniers. »
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À propos de l’AMC
L’Association minière du Canada est l’organisme national qui représente l’industrie minière canadienne. Ses membres, qui sont responsables de la majeure partie de la production canadienne de métaux de base et précieux, d’uranium, de diamants, de charbon métallurgique, de pétrole extrait des sables bitumineux et de minéraux industriels, sont présents dans les secteurs de l’exploration minérale, de l’exploitation minière, de la fonte, de l’affinage et de la fabrication de produits semi-finis. Visitez le site www.mining.ca.