LA VOIE DE L'INDUSTRIE

MINIÈRE CANADIENNE DEPUIS 1935

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Prix d’excellence VDMD 2014

Pour souligner leurs projets innovateurs qui montent la barre en matière de responsabilité d’entreprise dans le secteur minier canadien, Syncrude Canada et IAMGOLD Corporation ont reçu les tout premiers prix VDMD lors du gala de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM) qui s’est déroulé le 12 mai à Vancouver

Vingt-cinq candidatures ont été présentées par des entreprises minières participant à l’initiative VDMD. Le comité de sélection, composé de membres du Groupe consultatif des communautés d’intérêts indépendant de l’AMC (c.-à-d. des intervenants), a choisi les finalistes en fonction de critères comme l’innovation, l’implication et l’engagement communautaires ainsi que les résultats des projets. Le rendement VDMD a également servi d’indicateur de l’engagement envers la responsabilité d’entreprise.

Prix VDMD en engagement communautaire – Lauréat et finalistes 2014

IAMGOLD : des jardins maraîchers au Burkina Faso (lauréat)


Dans la région du Sahel au Burkina Faso, là où se trouve la mine d’or Essakane d’IAMGOLD, le climat est désertique, la température atteignant souvent 45 °C, et il pleut rarement. Les populations dépendent largement de l’élevage de bétail et de la production aurifère pour vivre. Pour améliorer la sécurité et combattre la pauvreté dans la région, IAMGOLD s’est engagée à créer d’autres sources de revenus pour les collectivités vivant près de sa mine.

Avec l’aide des parties intéressées, les jardins maraîchers se sont rapidement imposés comme une occasion d’augmenter les sources de revenus tout en améliorant la sécurité alimentaire et la nutrition. En 2009, 100 femmes de la communauté relocalisée de Marganta comptant 500 membres ont adopté cette pratique en utilisant l’énergie solaire et un système de stockage des eaux offerts par IAMGOLD. Cette innovation a allégé la charge de travail des femmes et leur a permis d’arroser les jardins sans crainte de manquer d’eau. Deux ans plus tard, la technologie d’irrigation au goutte-à-goutte a été ajoutée, ce qui a permis de hausser la production sans augmenter l’utilisation en eau. Les légumes peuvent maintenant être cultivés toute l’année, augmentant ainsi le nombre de récoltes à deux ou trois par année plutôt qu’une seule. Depuis 2009, près de 400 producteurs (dont plus de la moitié sont des femmes) ont perçu un revenu supplémentaire grâce aux jardins maraîchers et beaucoup d’entre eux ont doublé leur revenu annuel. De plus, on a constaté une augmentation du nombre de personnes qui ont choisi le jardinage plutôt que le lavage de l’or à la batée. Le succès de ce projet a également suscité l’intérêt des villages avoisinants et d’autres sociétés minières qui pourraient faire la même chose dans d’autres régions.

Glencore Canada : attirer et retenir les travailleurs inuits de talent dans le Nord québécois


Située dans le territoire Nunavik, dans le Nord québécois, la mine Raglan du groupe canadien Glencore s’est donnée comme priorité d’attirer et de retenir le plus d’employés inuits possible. Pour y arriver, Glencore a mis sur pied en 2008 le programme Tamatumani (signifiant « second départ » en inuktitut) qui a aidé l’entreprise à augmenter le nombre d’employés inuits de 170 % et à atteindre un taux de maintien de l’effectif de 80 %.

Créé en collaboration avec des partenaires communautaires, le programme encourage le développement de carrière des employés inuits, procure de la formation technique et de base et appuie l’intégration des nouveaux employés inuits. Dans le cadre de ce projet, l’entreprise a créé un centre d’emploi inuit qui gère l’ensemble du processus de dotation et qui conserve une banque de candidatures de personnes intéressées à travailler à la mine. Les représentants du centre rendent visite aux collectivités du Nunavik pour s’assurer que les résidents sont au courant des postes disponibles. En 2013, Glencore a créé un nouveau programme appelé RIDE (Rapid Inuit Development and Employment) qui complète le programme Tamatumani pour encourager la mobilité interne des employés inuits ayant le plus grand potentiel. Le programme RIDE procure des plans de développement de carrière. Il a établi des partenariats avec des établissements d’enseignement pour offrir aux étudiants inuits des bourses, des emplois d’été et des stages. Depuis le début du programme, 85 postes ont été créés pour des travailleurs inuits dans près de 30 types d’emploi différents.

Rio Tinto, Compagnie minière IOC : gérer la croissance dans l’ouest du Labrador


La région de l’ouest du Labrador, comprise entre Labrador City et Wabush, est un bon exemple de la manière dont l’industrie minière peut créer des villes modernes. Au fur et à mesure que les villes se développent et grandissent, elles peuvent faire face à des pressions, notamment la hausse des prix du transport et des logements, un manque de services sociaux et d’infrastructure et la difficulté d’attirer et de retenir des employés qualifiés.

En 2006, la Compagnie minière IOC, une filiale de Rio Tinto, a voulu répondre à certaines de ces pressions en mettant sur pied un comité consultatif communautaire, soit un groupe local qui agit à titre de forum de consultation pour l’entreprise. À l’origine, IOC ne visait que Labrador City. Elle a cependant décidé d’élargir la portée du comité afin qu’il couvre toute la région de l’ouest du Labrador, compte tenu de la croissance rapide dans la région. Le comité est actuellement coprésidé par IOC et Cliffs Natural Resources, et ses membres se rencontrent régulièrement pour partager l’information et élaborer des solutions qui seront avantageuses pour les collectivités locales. En 2012, IOC a été encore plus loin en créant un groupe d’intervention régional pour compléter les efforts du comité. Le groupe d’intervention peut acheminer les questions au gouvernement, s’il y a lieu, et comprend des cadres supérieurs d’IOC, de Cliffs Natural Resources et d’autres sociétés minières, ainsi que de hauts responsables des gouvernements provincial et municipal. Ensemble, ces groupes ont généré des résultats positifs pour la région, notamment en revendiquant des logements abordables, en travaillant pour assurer à la région une infrastructure communautaire et des services d’urgence et de santé adéquats et en s’unissant aux établissements d’enseignement pour améliorer l’éducation et la formation.

Vale : assurer la prospérité économique à long terme de Thompson (Manitoba)


Communauté minière depuis la fin des années 1950, la ville de Thompson est devenue un carrefour de services régional et une porte d’entrée pour le nord du Manitoba. Cependant, l’instabilité économique et le fait que Vale réduira ses activités d’ici 2015 avec la fermeture de sa fonderie et de son affinerie ont mis en évidence le besoin de diversification de la base économique de la région.

Cinq ans avant le projet de démantèlement partiel, Vale a réagi de manière proactive et financé dans son entièreté un plan de lancement du groupe de travail sur la diversification économique de Thompson. Ce groupe a mis sur pied des plans d’action pour le développement et la diversification économiques dans le cadre du projet d’une durée de deux ans. Ce groupe hautement collaboratif comprenait des représentants du conseil tribal de Keewatin, de Manitoba Keewatinowi Okimakanak, de la nation des Cris de Nisichawayasihk, de la Ville de Thompson, de la Fédération des Métis du Manitoba, de la Chambre de commerce de Thompson et bien d’autres. Les collectivités ont participé à la définition des priorités du groupe, qui visaient les obstacles ainsi que les aspects sanitaires, éducatifs, sociaux et économiques. Les plans d’action du groupe ont maintenant été transférés aux groupes communautaires et aux organismes participants pour leur mise en œuvre. Ce processus représente un engagement sans précédent des parties intéressées et de la communauté financé entièrement par une société minière près de cinq ans avant un projet de démantèlement partiel afin d’assurer le développement financier durable de la région.

Prix VDMD en excellence environnementale – Lauréat et finalistes 2014

Syncrude Canada : remise en état novatrice grâce aux tourbières basses dans le nord de l’Alberta (lauréat)


Dans la forêt boréale du nord de l’Alberta, où Syncrude possède une grande exploitation minière des sables bitumineux, les tourbières basses sont répandues et, en raison de leur nature, peuvent prendre des milliers d’années à se former. Ces milieux humides alimentés par de l’eau souterraine et formant de la tourbe sont devenus une source d’inspiration pour Syncrude qui, en 2007, cherchait à transformer une structure de résidus miniers en milieu humide riche.

Possédant très peu de renseignements sur la remise en état des tourbières basses, Syncrude a établi un groupe consultatif technique interdisciplinaire pour créer quelque chose qui n’avait jamais été fait auparavant. C’est ainsi que l’initiative Sandhill Fen Research Watershed est née. Le bassin versant a été construit sur une superficie de 52 hectares de résidus miniers mous recouverts de sable, sur une partie du terrain qui avait été une mine de 60 m de profondeur. En tout, plus de 28 espèces de plantes de milieux humides ont été introduites et la végétation a été choisie pour correspondre à celle qui pousse naturellement dans les tourbières basses de la région. La construction du bassin versant s’est terminée en 2012 et sera étroitement surveillée au cours des 10 à 20 prochaines années. Ce projet n’en est qu’à ses débuts, mais les résultats sont extrêmement encourageants. Par exemple, des études portant sur la tourbe démontrent qu’il est possible de transplanter la partie vivante de la tourbe de son milieu naturel et de la faire pousser dans une zone nouvellement construite. De plus, de nombreuses plantes indigènes ont pris racine et poussent sans jamais avoir été plantées. Les renseignements recueillis sont précieux pour améliorer les pratiques en matière de remise en état des milieux humides pour Syncrude et pour l’industrie des sables bitumineux dans son ensemble.

Dominion Diamond Corporation/Rio Tinto : surveillance des grizzlis dans les Territoires du Nord-Ouest


Compte tenu de l’intérêt pour étudier les populations de grizzlis dans la région, la mine Ekati de la Dominion Diamond Corporation et la mine Diavik de Rio Tinto ont mis sur pied un programme visant l’ADN du grizzli dans les Territoires du Nord-Ouest en 2012. Cette étude à grande échelle englobe une zone de 16 000 km autour des mines de diamants et permettra de déterminer si, au fil du temps, les activités minières ont une influence sur l’abondance relative et la répartition des grizzlis.

Des échantillons de poils sont recueillis et soumis à une analyse d’ADN. La compilation des résultats au cours des années qui vont suivre permettra d’obtenir un portrait précis de la zone d’étude de la population de base. Ce programme se répétera tous les trois ans pour comparer les niveaux de population avec l’étude initiale et ainsi déterminer les tendances, comme la croissance ou le déclin des populations, les arrivées des nouveaux individus et les départs ainsi que les dimensions du domaine vital. Ce projet, qui conjugue la recherche scientifique et le savoir traditionnel, est le projet visant l’ADN des grizzlis le plus important sur le territoire. Il représente également la première collaboration majeure entre les mines de diamants de la région. Depuis le début de ce programme dans les mines Ekati et Diavik, l’entreprise De Beers a également mis sur pied des programmes visant l’ADN des grizzlis à la mine du lac Snap et au projet Gahcho Kué.

IAMGOLD : améliorer la biodiversité par le reboisement des villages au Burkina Faso


Les collectivités entourant la mine Essakane d’IAMGOLD dans la région semi-désertique du Sahel au Burkina Faso dépendent des arbres pour faire du feu, cuisiner, nourrir le bétail et pratiquer la médecine traditionnelle. Des arbres ayant dû être coupés pour construire la mine, IAMGOLD a lancé un programme de reboisement en 2009 pour compenser la perte de biodiversité de la région et s’est fixé un objectif de 100 000 arbres (bois vif) avant la fin de ses activités.

Ce projet découle directement des consultations avec la collectivité locale : les résidents ont été impliqués dès l’étape de planification jusqu’à la mise en œuvre du programme. Pour garantir le succès des plantations, IAMGOLD a dispensé une formation de pépiniériste à des groupes de femmes. Ce programme démontre les retombées positives qu’apportent les partenariats entre les sociétés minières et les communautés, le succès de ce projet étant largement dû à son processus participatif et collectif. Depuis le début du programme, plus de 200 000 arbres ont été plantés. Les zones forestières lorsque la mine cessera ses activités devraient être comparables ou supérieures en matière de dimension, de qualité et de fonction à celles existant sur le site avant la construction de la mine. On prévoit également une augmentation de 30 % du nombre d’arbres considérés comme menacés, rares, en voie de disparition ou protégés dans la zone de projet.

Vale : surveillance en temps réel de la qualité de l’eau pour les collectivités de Terre-Neuve-et-Labrador


La gestion des risques reliés aux cours d’eau est essentielle, tant pour les exploitations minières que pour les collectivités qui en dépendent. Les installations Voisey’s Bay de Vale à Terre-Neuve-et-Labrador, en collaboration avec le gouvernement provincial, ont mis en place des pratiques exemplaires pour l’industrie grâce au partenariat de surveillance en temps réel de la qualité de l’eau, un programme qui fournit des renseignements presque en temps réel (délai de 4 heures) sur la qualité de l’eau qui s’écoule à proximité de la mine et de l’usine de concentration.

Dans le cadre de ce projet, les données sur la qualité de l’eau sont chargées à l’aide d’une liaison par satellite à partir d’une des quatre stations solaires et peuvent être consultées en ligne par le public. Ces renseignements sont utilisés par les membres de la collectivité pour améliorer le savoir traditionnel, puisque le niveau, le débit et la température de l’eau peuvent permettre de prévoir les habitudes migratoires de l’omble chevalier. De plus, le gouvernement provincial peut utiliser ces données pour élaborer la réglementation, le cas échéant, et pour évaluer les risques spécifiques à un site. En 2003, Vale a été le premier partenaire de l’industrie à participer au programme de surveillance en temps réel de la qualité de l’eau. En 2012, le partenariat s’est développé et l’entreprise a fourni des fonds et de l’équipement supplémentaires pour le programme. Les données sont disponibles depuis le début des activités minières dans la région et, en 2012, Vale et le gouvernement provincial se sont engagés à effectuer un examen approfondi de toutes ces données.

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